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Le TBI deviendra-t-il un dinosaure avant son temps?

Une discussion du groupe de l’International Society for Technology in Education (ISTE) sur le site LinkedIn a récemment attiré mon attention. On s’y demandait si les tableaux blancs interactifs n’étaient pas déjà en voie d’extinction avec l’accessibilité grandissante des tablettes numériques pour l’éducation.

Plusieurs ont défendu le TBI en comparant les coûts d’équipement d’une classe en tableau interactif versus en tablettes pour tous les élèves. Beaucoup se positionnent plutôt pour les tablettes du fait qu’elles sont un outil directement au service de l’élève.

Ceux qui ont eu la chance de travailler à la fois avec un TBI et des tablettes constatent que le rôle du TBI dans la classe change. Il devient le médium de partage des découvertes faites par les élèves. Les équipes s’en servent pour expliquer leur démarche aux autres et peuvent interagir dessus comme elles le feraient sur leur tablette, mais à grande échelle. Tous peuvent participer. Également, l’enseignant peut agir dessus à son tour, épié par des dizaines de paires d’yeux à la fois.

Après tout, il ne faut pas oublier que si l’on simplifie au maximum, un TBI est une tablette géante! À mon sens, ce changement du rôle du TBI constaté n’est en fait que la démonstration du rôle qu’il devrait avoir dans toutes les classes, équipées ou non en tablettes pour les élèves. Un médium de partage, un écran géant pour faciliter ce partage, un outil autour duquel on se rassemble pour manipuler, construire et apprendre ensemble.

C’est là le défi que nous devons relever dans la formation des enseignants. En plus de leur apprendre à maîtriser la technique de l’outil, il faut les amener à voir comment celui-ci peut jouer un rôle prépondérant au quotidien et servir de point de rencontre et de partage.

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